4 balades automnales dans des parcs d’Europe annoncé par Le Point – Toute l’info en continu le
En fouillant le web notre équipe a remarqué un post qui va vous ravir. Sa thématique est « Actualité française ».
Ceci a été publié par Le Point – Toute l’info en continu
Signature .
Date et heure de la réception de la dépéche sur notre fil d’info:
Date et heure de publication sur internet:
Titre exacte donné par le journal était: 4 balades automnales dans des parcs d’Europe
Information et contenu publiés :
Se glisser dans les rêves des autres. Goûter au charme des « folies », ces petites constructions de l’inutile où l’on croise Vénus et Flore et bien d’autres dieux qui ont trouvé refuge en ces parcs champêtres. Regarder le temps qui passe, s’ouvrir à la méditation en se perdant dans ces lieux où l’antique a rejoint la nature primitive… Des odeurs de sous-bois, des feuilles blondes, rousses et pourpres qui se mélangent en tombant en tapis sur le sol, les promenades, délicieuses, sont sans fin en ces journées d’automne dans ces lieux oniriques où le temps semble s’être assoupi.
Pictural : Stourhead, au Royaume-Uni
Promenade dans l’imaginaire du banquier Henry Hoare II (1705-1785), Stourhead (Wiltshire) est une image arcadienne inspirée des paysages idéaux de Claude Lorrain. À 36 ans, le financier acquis aux tendances « naturelles » se retire définitivement dans la propriété de son père pour en faire un poème pastoral et antique où l’eau sera le miroir de ses rêves. Réunissant plusieurs étangs formés par la Stour, Hoare aménage un lac au centre du domaine qui ne compte alors pas moins de 4 500 hectares. Et le paysage rustique de devenir une délicieuse mise en scène.
Un pont herbeux marque le début d’une allée qui encercle le lac hanté par des nymphes et dont le parcours dévoile une suite de compositions de toute beauté : les temples de Flore et d’Apollon, le panthéon, autant de petits édifices palladiens représentant une phase de L’Énéide que le financier commande à l’architecte Henry Flitcroft.
Seule une grotte mystérieuse où repose la nymphe Ariane, bercée par la chanson de l’eau, est dissimulée à la vue. La promenade au bord de l’eau est un ravissement. Le long des rives, le reflet d’éblouissantes frondaisons ajoute à la beauté de ce paysage fantasmé. Planté de hêtres, de sapins, de rhododendrons, Stourhead compte parmi les plus beaux parcs paysagers du monde : Stanley Kubrick ne s’y trompa pas en y tournant quelques scènes de Barry Lindon.
Stourton, Warminster BA12 6 QF.
Énigmatique : le Sacro Bosco de Bomarzo, en Italie
Il y a tout d’abord ce bien étrange pavillon qui semble s’effondrer, défiant les lois de la géométrie et de la pesanteur. Curieuse introduction à ce jardin des songes, la petite construction à l’équilibre faussement instable ébranle l’orientation du visiteur : « Toi qui parcours le monde à la recherche de miracles sublimes et effrayants, viens en ces lieux et tu verras des visages terribles, des éléphants, des lions, des ours, des cannibales et des dragons. » Tout est dit. Gravés dans la pierre, ces mots résument le dessein de Pier Francesco « Vicino » Orsini (1523-1583) de rivaliser avec la magnificence de son voisin Alexandre Farnèse en créant un jardin incomparable aux portes de son lourd palais de Bomarzo (Latium).
Pendant plus de trente ans, ce grand voyageur pétri d’Antiquité aménage la forêt attenante en la peuplant de monumentales et effrayantes sculptures posées là où la nature a elle-même disposé des blocs de pierre dont l’architecte Pirro Ligorio se sert pour créer ces monuments. Une nymphe endormie, le cri pétrifié d’un monstre, Neptune, un masque hurlant, des sirènes, des lions… Tapies dans les sous-bois, ces divinités échappées de la mythologie émergent telles des fantômes du « Sacro Bosco », ce bosquet sacré qui invite à se perdre. Habité par les dieux, Bomarzo est une énigme silencieuse que le temps et la mousse qui la recouvre apaisent.
Località Giardino, Bomarzo.
Onirique : le parc de Dessau-Wörlitz, en Allemagne
Les rames plongent doucement dans la profondeur des eaux lisses et sombres de l’immense lac, bras mort de l’Elbe qui se perd en canaux. Ici et là émergent de petits édifices, un temple de Diane, de Flore, un autre de Vénus, une maison gothique… et partout des arbres magnifiques. Wörlitz (Saxe-Anhalt) est une flânerie sur l’eau, une incursion silencieuse dans les rêves du prince Léopold III Frédéric François d’Anhalt-Dessau (1740-1817), qui voulut faire un jardin de son royaume tout entier. Gigantesque parc à l’anglaise qu’aucune clôture ne sépare de la campagne, le lieu s’étend sur plus de 112 hectares.
Voué à la beauté, il retrace le Grand Tour que le prince effectua en Europe avec son ami, le baron Friedrich Wilhelm von Erdmannsdorff, futur architecte du classicisme allemand… L’omniprésence de l’eau, les chapelets d’îles que relient des ponts chinois, un extraordinaire Vésuve miniature, cette œuvre pittoresque se lit comme un tableau évoquant les souvenirs de voyage du prince, qui les mettra en place pendant plus de quarante ans pour les offrir à ses sujets. Afin que chacun puisse goûter à la beauté et accéder à la méditation.
Les jardins de Wörlitz sont ouverts gratuitement toute l’année. Schloss und Park Wörlitz, Kirchgasse, Oranienbaum-Wörlitz D-06785/ OT Wörlitz.
Romantique : le parc de Jeurre, en France
Un étang, des bancs de pierre, des allées sombres qui ondulent sous les arbres… et, çà et là, de sublimes « folies » empruntées à un autre jardin, Jeurre (Essonne) est le passeur d’une curieuse histoire de pierres. En 1890, le comte Henri Dufresne de Saint-Léon (1858-1947), ému par le démantèlement du parc de Méréville, dont l’incomparable beauté a frappé les mémoires, se porte acquéreur de ce qui reste de petits édifices, véritables chefs-d’œuvre conçus par Hubert Robert pour le banquier Jean-Joseph de Laborde (1724-1794). Numérotés pierre par pierre, un temple, un tombeau, une colonne prennent, en chars à bœufs, le chemin de Jeurre. Pour s’y enraciner à petits pas. Une aventure qui durera plus de quinze ans.
Sauvé de la ruine, le fameux temple de la Piété-Filiale trouve enfin sa place au centre d’une immense prairie que borde un canal ombragé. Sous son dôme, une copie de la Vénus de Canova a remplacé la statue de Nathalie de Laborde, la fille du banquier. Plus loin, les berges de la grande pièce d’eau qui fait face au château accueillent la façade arcadienne de la « laiterie de propreté » de l’ancien domaine. Plus loin encore, le cénotaphe de Cook et la colonne rostrale évoquant la mémoire des deux fils de Laborde disparus dans l’expédition de La Pérouse invitent à la méditation. L’harmonie de l’ensemble est telle que tout semble être là depuis toujours, au cœur de ce paysage champêtre ourlé de forêts et de marécages au spectacle délicieux.
Parc et château de Jeurre, 91150 Morigny-Champigny.
#balades #automnales #dans #des #parcs #dEurope
Reprise de l’information dans un style journalistique professionnel descriptif en organisant les idées dans un ordre cohérent avec titres html
Publications sur le même propos:
Climat et écocitoyens/Solar Generation : mobilisation estudiantine contre les changements climatiques.,Référence de ce livre.
Les bienfaits de la France.,Redirection vers l’ouvrage.
Portrait de la France.,Redirection vers la fiche de de l’éditeur. Disponible à l’achat sur les plateformes Amazon, Fnac, Cultura ….
Vous pouvez lire ce post traitant le sujet « La dictature numérique ». Il est produit par la rédaction de infodictat.fr. Le site infodictat.fr a pour objectif de publier plusieurs articles autour du sujet La dictature numérique développées sur le web. Cette chronique se veut générée de la façon la plus juste qui soit. Pour émettre des remarques sur ce dossier autour du sujet « La dictature numérique » prenez les contacts indiqués sur notre site internet. En consultant régulièrement nos contenus de blog vous serez au courant des futures parutions.