Pourquoi veut-on en finir avec les Miss ? annoncé par Le Point – Toute l’info en continu le
Voilà un tout nouvel encart qui va parachever notre revue de presse sur « Actualité française ».
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Titre exacte donné par le journal était: Pourquoi veut-on en finir avec les Miss ?
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« Ce n’est plus de ce temps », ont estimé, ce jeudi 12 décembre, les organisateurs de Miss Pays-Bas. Après trente-cinq ans d’existence, le célèbre concours national de beauté baisse le rideau. Le budget autrefois alloué à l’événement servira désormais une plateforme visant à alerter sur les « normes de beauté irréalistes », et mettre en lumière des histoires de « femmes ayant réussi ». « Les temps ont changé, a fait valoir la directrice du concours, Monica Van Ee. Et nous évoluons avec le temps. »
Est-il temps, justement, de se passer des concours de Miss ? La question s’invite aussi dans le débat public français, chaque fin d’année. Véhicule d’une image rétrograde et sexiste de la femme pour certains, pur divertissement célébrant la beauté pour d’autres : alors que la 95e édition de Miss France – grand-messe réunissant en moyenne 8 millions de téléspectateurs – doit se tenir ce samedi 14 décembre à Poitiers (Vienne), cette année devra composer, comme de coutume, avec pro et anti.
« Samedi, il y a la réunion annuelle […] on se réunit tous sur ce réseau devant Miss France » ; « Si pathétique, encore en 2024, les Miss France » ; « Samedi soir, c’est Miss France. Mon côté woke prend sa pause », pouvait-on ainsi lire ces derniers jours sur le réseau social X, sous le hashtag #MissFrance, lieu de prédilection de ce désaccord annuel.
« Le féminisme, c’est décider de faire ce que je veux »
Chez les anti, l’argument est clair : le concours Miss France, en plus de promouvoir des standards de beauté irréalistes (sinon excluants), contribuerait à objectifier les femmes. L’année dernière, la tenue de l’événement à Dijon (Bourgogne) avait mené au boycott de quatorze organisations syndicales locales. Ce climat, dont a bien connaissance le comité, n’épargne pas les aspirantes à la couronne qui, nombreuses, se justifient désormais à coups de contre-arguments sur leur démarche.
« En tant que femme, j’ai envie de montrer qu’on peut être Miss France et féministe […] Pour moi, le féminisme, c’est décider de faire ce que je veux », insistait ainsi Diane Leyre, au lendemain de son sacre en 2022. « C’était une opportunité d’accéder à des rêves qui me paraissaient inaccessibles […] vu le milieu ouvrier d’où je venais, vu ma couleur de peau… », confiait quant à elle Sonia Rolland, Miss France 2000, dans un discours plus émancipateur encore.
Des propos sincères, aux effets de coups d’épée dans l’eau. « C’est un concours sexiste qui renvoie les femmes à leur seul aspect physique […] un anachronisme promouvant l’archétype de la jeune fille bonne à marier », leur opposait l’association Osez le féminisme !, en 2021. Quand la ministre déléguée à l’égalité femmes-hommes Élisabeth Moreno taxait les règles du concours de « has been » et enjoignait aux organisateurs d’en « changer ».
Avec succès. Ces derniers supprimaient, dès l’année suivante, la plupart des conditions imposées au casting : fin de la limite d’âge, ouverture aux femmes mariées et/ou mères de famille, et tatouages acceptés – seul critère maintenu, une taille minimale de 1,70 m.
« Sur Instagram, des concours de Miss tous les jours »
On pouvait alors imaginer le débat s’apaiser. Or « il demeure cette image d’un corps standardisé, mais aussi et surtout cette exhibition de la femme, la manière dont on va l’instrumentaliser médiatiquement parce qu’elle est belle “en soi”. Et c’est le nœud du problème… », souligne Bernard Andrieu, philosophe du corps, professeur à l’Université Paris-Cité et auteur de Rester beau (éditions du Murmure, 2017).
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Des faits (et essence même du concours de beauté) contre lesquels les discours émancipateurs des Miss, l’élargissement relatif des conditions d’inscription, ou la mise en avant de la personnalité et du bagage intellectuel des participantes (ces dernières ont davantage la parole que dans le passé et leurs portraits représentent désormais près d’une heure d’antenne) ne peuvent pas grand-chose.
Et quand bien même ils le pourraient, « la critique est aussi celle d’un média de masse, d’une institutionnalisation de cette exhibition », poursuit Bernard Andrieu. « Sur Instagram des concours de Miss, il y a en a tous les jours !, en veut-il pour preuve. On s’y prend en photos, se compare, commente, se “like” (ou non). Au fond, Miss France n’est que la partie émergée de l’iceberg… » Ou la partie la moins vaste, et la plus accessible à ses détracteurs.
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