Européennes : vers un référendum anti-Macron ? annoncé par Le Point – Politique le
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Aucune dynamique à signaler. C’est ce que nous apprend le dernier sondage réalisé par Cluster 17 pour Le Point, confirmant les tendances observées depuis plusieurs semaines. Avec 29,5 % (=) des intentions de vote, le Rassemblement national maintient sa position d’ultra-favori de ces élections européennes.
Soutenue par une base électorale élargie (37 % des électeurs d’Éric Zemmour à la présidentielle de 2024 disent vouloir voter pour le RN, ainsi que 17 % des électeurs de Valérie Pécresse et 10 % des électeurs d’Emmanuel Macron), la liste menée par Jordan Bardella séduit également les personnes âgées (26 % des 75 ans et plus affichent une intention de vote en faveur du parti d’extrême droite), un électorat peu enclin à l’abstention.
Bellamy reprend des couleurs
« Les intentions de vote sont très stables. Il n’y a pas eu d’événements majeurs venant bouleverser des dynamiques relativement figées. Pour l’instant, le RN est bien parti pour faire un gros score », révèle Jean-Yves Dormagen, président fondateur de Cluster 17.
La liste Renaissance menée par Valérie Hayer maintient une lointaine seconde place (15,5 % d’intentions de vote, = ), toujours talonnée par la liste PS-Place publique et ses 13 % d’intentions de vote. Une ascension de Raphaël Glucksmann qui se fait au détriment de la liste des Écologistes (6 % d’intentions de vote) avec un électeur sur deux de Yannick Jadot en 2022 déclarant vouloir voter pour le PS.
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Alors que Les Républicains semblaient au pied du mur depuis plusieurs semaines, la liste de François-Xavier Bellamy reprend quelques couleurs avec 6,5 % (+ 0,5), dépassant Reconquête !, toujours bloqué à 6 %. De son côté, La France insoumise affiche une légère progression avec désormais 8,5 % d’intentions de vote (+ 0,5). Une hausse à examiner avec prudence, selon Jean-Yves Dormagen, pour qui « l’électorat LFI, composé majoritairement de jeunes et des classes populaires, reste très abstentionniste ».
Les Français ne sont finalement peut-être pas totalement indifférents vis-à-vis de l’élection de juin. Un léger regain de l’intérêt s’observe, avec 47 % des électeurs certains d’aller voter, alors qu’ils n’étaient que 45 % selon notre sondage de la semaine dernière. Alors, qu’est-ce qui pousse les électeurs à aller voter ? Le moins que l’on puisse dire, c’est que les motivations demeurent très clivées entre la droite et la gauche.
« L’écologie, un thème assez secondaire »
En tête des préoccupations, la sécurité, sujet prioritaire pour 26 % des électeurs, notamment au sein du RN. « Le climat actuel et les nombreuses agressions qui ont eu lieu peuvent expliquer un sentiment de brutalisation de la société qui pousse une partie de l’électorat, notamment âgé, de LR et Renaissance à se tourner vers le RN », explique le directeur de Cluster 17.
Signe de la montée de l’extrême droite aux européennes, l’immigration est la seconde motivation des électeurs (15 %). « La question de l’immigration est très présente parmi les électeurs du RN, de reconquête et de LR. Plus de frontières, moins d’immigration, une politique plus ferme vis-à-vis des sans-papiers. Ce sont des terrains qui fédèrent la droite », rappelle Dormagen. Les chiffres le prouvent : 60 % des électeurs Reconquête !, 28 % des électeurs RN et 36 % des électeurs LR placent l’immigration comme enjeu principal de cette élection.
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Quoi qu’il en soit, la question européenne ne semble pas être au cœur des préoccupations des Français. Principale motivation de seulement 9 % des électeurs, la construction de l’Europe mobilise en priorité la liste de Valérie Hayer et celle de Raphaël Glucksmann, avec 31 % des électeurs Renaissance et 25 % du PS pour qui l’enjeu européen est prioritaire.
Des électorats qui s’attachent également à la guerre en Ukraine. La gauche semble toutefois se détacher progressivement de la question écologique, hormis pour la liste des Écologistes. D’après Dormagen, « l’écologie est un thème assez secondaire aujourd’hui, même à gauche. Le moment écologique qu’était l’élection de 2019 est révolu. »
À LIRE AUSSI Ce que mijote Édouard PhilippeLe directeur de l’institut de sondage souligne également la place minime qu’occupe le conflit israélo-palestinien dans cette élection. « La situation au Proche-Orient est moins importante que la guerre en Ukraine pour les électeurs, alors qu’elle est beaucoup plus médiatisée. On assiste ici à un décalage stratégique de la part de LFI qui en fait son thème principal de campagne, alors que la majorité des électeurs, y compris ceux de LFI, n’y voient pas l’enjeu prioritaire. » En effet, 12 % des électeurs de LFI placent le conflit au Proche-Orient en tête des priorités. Chiffre non négligeable mais bien en deçà de la question des inégalités sociales qui regroupe 28 % des électeurs du parti de gauche.
« Le RN, principal parti d’opposition à droite »
Pour beaucoup de Français, l’élection européenne de 2024 apparaît comme un « vote sanction » à l’égard de la liste « macroniste » : 48 % des électeurs expriment une opposition au parti présidentiel, alors que seuls 8 % veulent apporter un soutien à Emmanuel Macron. Une logique électorale qui n’arrange en rien les affaires de Valérie Hayer, toujours à la traîne, 14 points derrière Jordan Bardella.
« On assiste aux logiques habituelles du vote sanction, comparable aux midterms [les élections de mi-mandat, NDLR] à l’américaine. C’est l’occasion pour les électeurs de montrer leur désaccord au gouvernement. Cela explique en partie la montée du RN, qui apparaît comme le principal parti d’opposition à droite », décrypte Jean-Yves Dormagen.
Si cette opposition s’exprime principalement du côté de l’extrême droite, avec 80 % des électeurs RN et 70 % des électeurs Reconquête ! qui s’opposent à l’action d’Emmanuel Macron et de son gouvernement, ainsi qu’à gauche, avec 69 % des électeurs LFI, elle se manifeste également parmi l’électorat « macroniste ». En effet, 21 % des électeurs de Macron en 2022 ont choisi d’utiliser l’élection européenne comme une sanction contre le président. L’affirmation d’un mécontentement à l’égard d’Emmanuel Macron, dont la réforme des retraites et la loi immigration ont déçu une large partie des soutiens au président.
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